Je suis Florence Hügi et j’ai créé mon entreprise, Filigranes, en 2013, alors 2023 c’est bien l’année des 10 ans de cette aventure improbable qui, entretemps, est devenue une Sàrl.
Si j’ai choisi de développer Filigranes, c’est d’abord parce que j’avais envie de travailler seule ou, plutôt, SANS CHEF ni CHEFFE! Au départ, c’était ça, pour moi, la liberté: qu’on me foute la paix.
Depuis j’ai passablement évolué: j’ai découvert les cercles de soutien en matière d’entrepreneuriat, la solidarité qui peut exister aussi dans ce milieu, écrabouillant ainsi une de mes croyance limitante qui voyait l’entrepreneuriat comme un nid de requins. C’est surtout un chaudron de créatifs et de créatives à l’imagination débordante et à la niaque vivifiante. En tout cas, celles et ceux que je choisis de fréquenter :-).
J’ai surtout compris la chance immense que j’avais de pouvoir contribuer à la vie des gens en m’offrant un sentiment de liberté immensément précieux.
Dix trucs à savoir sur moi (version courte)
- Je suis une amoureuse du thé. Du bon thé je veux dire.
- Quand j’étais petite, je voulais devenir kiosquière pour pouvoir lire toute la journée.
- L’endroit où je travaille le mieux en plus de mon bureau, c’est mon lit.
- Un jour j’ai fini par faire un test HP. Comme j’avais déjà lu 64 bouquins sur le sujet avant d’oser, j’ai enfin pu passer à autre chose une fois le diagnostic posé.
- Quand j’ai besoin de respirer, je préfère le lac à la forêt. Même si allier les deux, c’est le mieux.
- J’ai passé par une période de phobie administrative que je ne souhaite à personne. Je prépare aujourd’hui un programme pour les personnes qui sont concernées.
- Je suis tombée amoureuse du podcast récemment. Vous n’avez pas fini d’en entendre parler.
- Mon rêve secret serait de faire de la rénovation de meubles. Avec mes deux mains gauches.
- Je suis une « nullipare »: c’est le terme médical pour dire que je n’ai pas d’enfants. Par choix ;)
- Quand je serai grande, je serai une digital nomad.
Dix trucs à savoir sur moi (version longue)
- Je suis Florence Hügi. Avant de créer Filigranes, j’ai été libraire (il y a vraiment très très très longtemps) puis journaliste de presse écrite et, durant quelques années, à la télévision. Travailler dans un grand média (bourré de chef-f-es à tous les étages, dont un mobbeur devenu célèbre et quelques dans-la-lune depuis mis au placard) a d’ailleurs été le déclic pour changer de métier après environ 12 ans de journalisme.
- J’ai une passion pour les tea-room. Les Salons de thé. Ca a commencé à 12 ans, à un moment où mes copines voulaient plutôt m’emmener au McDo. Question d’atmosphère.
- Ma société est un lieu dédié à la formation et l’accompagnement des adultes et à la pratique de récits de vie.
- Je viens de créer un nouveau programme qui s’appelle Les Filles d’Olympe, hommage à Olympe de Gouges, guillotinée pour avoir trop parlé. Les Filles d’Olympe, pour des femmes fortes dans l’espace public, c’est un Podcast, un Salon créatif et un programme en ligne qui concourent tous les trois au même but: visibiliser nos voix, nos présences, nos discours.
- Pour savoir que j’en fais trop, je fais le test « latte macchiato »: vous savez, la mousse qui dépasse du verre. Celle qu’il faut avaler en premier ou alors éliminer. A quoi ressemble la mousse de mon verre? A chaque fois que je me suis posé la question, je voyais très bien ce qui surnageait en équilibre et qui devait être évacué…
- Mon truc à moi, c’est la lecture. Enfin, quand j’ai le temps. Un ancien amoureux devenu mon ami a l’habitude de dire qu’il était tombé amoureux d’une femme qui lisait et qu’il s’était retrouvé avec une femme qui achetait des livres. C’est pas tout faux: en réalité, je lis comme je respire, mais les longues soirées à plonger dans des romans exaltants alors que ma pile de trucs à faire reste intacte, ça me stresse. Alors je garde les romans pour les longs voyages en train ou les vacances et le reste du temps, je lis autrement.
- Dans mon prénom, Florence, il y a le mot « FORCE« . Force, c’est aussi la 11e arcane majeure du Tarot de Marseille, qui représente l’alliance de la volonté et de l’instinct, le lien entre nos désirs et nos aptitudes à les mettre en oeuvre. Après, j’ai joué avec le truc et j’ai découvert que FORCE était aussi présente dans Formidable créativité.
- Régulièrement, je replonge dans les offres d’emploi histoire de voir si je ne loupe pas l’opportunité de ma vie. On ne sait jamais…
- Je travaille avec plein d’approches. Par exemple les Pratiques narratives: dans les séances, le travail est de permettre à la personne de se décoller de son « histoire de problème » pour pouvoir le regarder autrement et reconnecter avec toutes ses zones de brillance qui étaient noyées dans sa difficulté pour y faire face. Ca donne de l’ampleur, de la place, de la nouveauté et ça permet bien souvent (toujours?) de transformer l’Everest de son problème en un petit tas de rien du tout.
- Dans mes approches, il y a aussi la psychogénéalogie, l’intelligence émotionnelle et amoureuse, la thérapie sociale et le Journal créatif. Et deux trois autres trucs mitonnés sur le chemin de mon expérience. Parce que d’être au clair sur ses choix et ses méandres de vie, c’est aussi se donner le maximum de chance de prendre sa place à son image dans sa vie professionnelle, politique, publique.